Les élèves dedans, et Blanquer dehors!

Malgré la période très compliquée pour toustes les enseignant.es d’EPS, une quarantaine s’est mobilisée ce mercredi 20 janvier devant le rectorat. De quoi nous réchauffer les coeurs et nous mettre en marche pour la manif’ du 26 janvier 😉.

  Organisé en 48h chrono, le Snep-Fsu  Bretagne tient à remercier toustes les collègues qui ont répondu présent.es à ce rassemblement symbolique pour venir exprimer leur ras le bol et leurs revendications pour une EPS digne de ce nom.

 Au delà de la belle couverture médiatique, par Ouest-France (édition papier et numérique) ou France 3 TV (mercredi soir et jeudi midi), le dynamisme, la détermination et le soutien de nos collègues (des dizaines de messages d’encouragement et de remerciement) nous démontrent qu’en effet: « les profs d’EPS, ca ne se laisse pas faire« , comme l’a si justement scandé notre collègue Vincent.


– Voir les articles dans la presse quotidienne numérique: Ici et .

 – L’ouverture du journal de France3 (à partir de la 55ème sec): https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/jt-1920-bretagne

–  L’article écrit sur France3 Bretagne: https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/on-ne-se-sent-pas-meprises-on-est-meprises-ras-bol-professeurs-eps-1917390.html


Au cours de ce rassemblement, plusieurs collègues (en collège, lycée, LP, Supérieur), ont pu témoigner de leur situation, montrant l’incohérence et le mépris des décisions ministérielles. Nous en avons aussi profité pour écrire des cartes de voeux au Recteur, en les déposant dans sa boite aux lettres. Et parce que c’est toujours plus sympa en chantant, nous n’avons pas manqué de faire chauffer nos cordes vocales, d’abord sur une chanson de Govain Sers (Les oublié.es) réadaptée par Gwenaëlle (merci!) puis sur les karaokés qui sont clairement de retour ! (en live ici, et avec le livret en promo).

On pourrait aussi vous parler d’un botte-fesse et d’un streap-tease endiablé mais tout cela ne ferait pas très sérieux… Les présent.es vous raconteront mais surtout:

ON REMET CELA LE MARDI 26 JANVIER, PLUS NOMBREUX ET PLUS FORTS !

 

Pour vos pancartes en manif’, pour vos panneaux syndicaux, pour votre salon…voilà les visuels que nous avons réalisés sur les questions d’emplois, de conditions de travail et de rémunération.

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Des DGH en baisse en pleine crise sanitaire…Il est temps de passer à l’ACTION !

Un malheur n’arrivant jamais seul, nous découvrons les DGH en même temps que les dernières « mesures sanitaires » concernant l’EPS…

Il y a de quoi être en colère devant tant de mépris et d’incompétence. Rappelons-nous que JM Blanquer affirmait encore le 03 janvier: « il n’y a pas de problème car les mesures sont prévues de longue date et il ne s’agit que de faire bouger un curseur« .

Ne laissons pas cette colère nous sidérer ou nous ronger de l’intérieur mais utilisons-là plutôt comme un moteur de nos résistances.

Parce que la crise sanitaire et la dégradation des conditions d’enseignement (manque de personnels, effectifs pléthoriques, installations vétustes) s’entretiennent dans un cercle vicieux, exigeons des DGH 2021 à la hauteur des besoins, « coûte que coûte » !

Pour rendre visible les dégradations et faciliter la mobilisation au sein de chaque établissement, nous mettons à votre disposition des outils et une stratégie communes.

Livret d’établissement, voeu pour le CA, témoignages, courrier-types… A vous de jouer les collègues !


Propositions technico-tactiques

– Le mode d’emploi est ici (4p).  Il comprend la stratégie d’utilisation, un exemple de voeu au CA, un exemple de tract destiné aux parents d’élèves  et les coordonnées des députés du 35 avec leur vote lors de la loi de finance actant les suppressions de 1883 postes.

– Le livret d’établissement (4p) à compléter est ici, au format doc et pdf. Pour info, voici un exemple en collège.

– Le dossier spécial « Emploi et Effectifs » pour se mettre à jour sur les chiffres, études…et objectiver la grande régression éducative.

– Pour presque finir, un rappel sur le cadre pour la distribution de documents via les élèves.

– Pour finir, pour de vrai: le Kit DGH du Snep National.

Pour toute question ou précision, contactez-nous: s2-35@snepfsu.net ou directement par téléphone.

Menons les luttes ensemble, pour porter un monde d’après qui ne ressemble plus à celui d’avant.

Ce n’est qu’un début

En amont et durant cette semaine spécialement dédiée à la mise en avant de l’EPS, nous avons tour à tour contacté, aux niveaux régional et départemental, les représentants de parents d’élèves, nos collègues en charge du sport scolaire, nos IA-IPR EPS, les Recteur et Dasen, ainsi que nos élu.es parlementaires (Nous avons appelé TOUS.TES les député.es du 35).

Nous avons porté 10 revendications pour améliorer l’enseignement de l’EPS et du Sport scolaire.

 

Nous avons également organisé une conférence de presse académique ce jeudi 10 décembre. En voilà ci-dessous les premières reprises:

 

 

  • Dans la radio locale Canal B, émission du vendredi 11 décembre, à 17h00: à partir de la 15ème minute:


Cette semaine de l’EPS n’est pas une fin en soi mais bien un début pour mettre sur la place publique nos propositions. Le soutien et la participation de nombreux.ses collègues ne peut que nous encourager à poursuivre ce travail de médiatisation et d’interpellation. Au delà des discours, nous voulons désormais des actes, et d’urgence.

Bravo et un grand merci à tous et toutes. Nos collègues sont les meilleur.es. La preuve en images…

Semaine de l’EPS: TOUS ET TOUTES en ACTION !

Plus et mieux d’Ecole, avec plus et mieux d’EPS : Deux réponses évidentes à la crise sanitaire et à la  progression de la sédentarité chez les jeunes.

Le SNEP-FSU organise la SEMAINE DE L’EPS
du 7 au 14 Décembre
 
L’évènement se déroule à 3 niveaux :

– Le SNEP National mettra l’EPS sur le devant de la scène toute la semaine auprès des médias, des élus nationaux, du monde sportif, …

– Le SNEP Bretagne prendra contact avec les fédérations de parents d’élèves le lundi, avec les étudiants en STAPS le mardi et tiendra une conférence de presse à Rennes le jeudi 10 décembre.

Le SNEP 35 et les équipes EPS se mettront en scène pour leur EPS « idéale » ou « rêvée »…

Nous vous proposons de faire cette semaine celle de l’expression de nos propositions pour améliorer l’Ecole, l’EPS, le Sport Scolaire.


Comment ? 
–> 2 idées simples et faciles

1) On vous propose de vous prendre en photo avec une affichette (quelques exemples d’affiches en cliquant sur l’image ci-dessous, mais libre à chacun.e d’en faire d’autres):
      
On a commencé mais maintenant, c’est à vous de jouer ! Envoyez votre photo avant le 10 décembre 2020 à : s2-35@snepfsu.net 


2) La 1ère quinzaine de Décembre est la période du vote des élu.es sur le budget de l’éducation nationale –> On vous invite à interpeller les député.es et sénateur.rices sur la nécessité d’augmenter le nombre de postes aux concours EPS (cliquez sur l’image).

Et pour faciliter cette interpellation simple auprès de vos collègues (EPS et autres), on vous propose une affiche A4 à placarder en salle des personnels. Chaque jour: une petite attention pour les élu.es. Original comme calendrier de l’avent, non ?


Besoin d’arguments et/ou de précision ?

Téléchargez la plaquette nationale de la semaine de l’EPS

Les 10 mesures d’un plan d’urgence pour augmenter
l’activité physique et sportive des jeunes.

Une jeunesse plus Sportive, c’est possible !

Protocole sanitaire: Entre interrogations constantes et interpellations

Protocole sanitaire EPS, Comment s'y retrouver ?

Cher.e.scollègue.s,

Nous sommes nombreux à ne plus trop y voir clair concernant l’EPS « sous protocole » perfusée par un nombre de propositions d’aménagements pédagogiques, recommandations, interdictions, …tels que nous ne savons plus quoi enseigner, comment enseigner ?
Cette situation, qui plus est, est amplifiée par le ressenti de chacun face aux éventuels risques d’attraper, de véhiculer, de participer à la diffusion du virus pour nos élèves et nous même.
Le SNEP Bretagne, loin de vouloir y ajouter une voix supplémentaire, tenait à refixer un certain nombre d’éléments qui, pour certains, ne nous semblent ni négociables, ni aménageables au regard des textes réglementaires en vigueur et des potentiels risques dans lesquels se positionneraient les professeurs d’EPS.
Notre première alerte est celle sur la «valeur » des informations diffusées, au sens juridique du terme.
L’évolution du contexte sanitaire amène régulièrement la publication de nouveaux textes législatifs et réglementaires impactant directement notre métier (lois, décrets, arrêtés).
Nous recevons par la suite d’autres textes émanant du Ministère de l’Education Nationale ou du Recteur qui visent à interpréter, expliquer, mettre en œuvre ce cadre réglementaire (protocole général, protocole spécifique EPS, circulaire du recteur).
À cela s’ajoutent enfin d’autres éléments informatifs qui nous parviennent par divers canaux : foire aux questions des IA-IPR EPS, conférences de presses, éléments scientifiques, propos tenus et document diffusé lors de la visio-réunion IPR EPS de jeudi dernier, …
Dès lors nous tenons à préciser que si les informations en elles-mêmes peuvent toutes se révéler pertinentes, leur valeur juridique n’est pas la même. Nous voulons dire par là, qu’en cas d’accident, de mise en cause, de problème dans l’exercice de notre métier, seuls les textes réglementaires, législatifs ainsi que les actes émanant d’une autorité administrative (Ministère, Rectorat) ne resteront valables.
Nous n’avons donc pas la prétention d’ajouter ci-après de nouvelles préconisations autre que celle de vous inviter à exercer ce discernement fondamental dans la période que nous traversons.
Il ne faudrait pas que la profession se mette « en danger ». Certains discours tendent à relativiser les risques sanitaires dans les établissements scolaires, et l’attrait de la souplesse pour continuer à « fonctionner » en classe entière « coûte que coûte »  peut aboutir à des adaptations pour le moins hasardeuses. L’adaptation la plus conforme et sécurisée que nous voyons en l’état actuel serait plutôt d’alléger les groupes en EPS.

Et le port du masque ?

Rappel des textes
Protocole sanitaire général : « pour les élèves des écoles élémentaires, des collèges et des lycées, le port dumasque« grand public » est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espacesextérieurs. (…) Bien entendu, le port du masque n’est pas obligatoire lorsqu’il est incompatible avec l’activité (prise de repas, nuit en internat, pratiques sportives, etc.). »
Repères pour l’EPS : « A l’école élémentaire, le port du masque par les élèves est désormais requis. Il reste obligatoire au collège et au lycée. Les élèves doivent le porter dans tous les temps scolaires, hors activité physique, et en tous lieux (établissement scolaire, espace extérieur ou gymnase).  Le port du masque n’étant pas possible lors d’une activité physique, le strict respect de la distanciation physique doit alors être assuré. Les avis du Haut conseil de la santé publique prévoient une distanciation d’au moins deux mètres en cas d’activité sportive, règle que la pratique de certains sports ne permet pas. »

Toutes autres propositions, comme celle de permettre aux élèves de garder leur masque pendant l’activité physique, pour laquelle l’enseignant aurait jugé son niveau d’intensité compatible avec le port de celui-ci, ne nous semble pas pertinente et pourrait même engager la responsabilité de l’enseignant en cas de problème. Nous incitons donc chacun.e à utiliser très prudemment le tableau proposé, lors des échanges en visio du jeudi 12 novembre dernier par l’Inspection Pédagogique Régionale dans lequel le port du masque en activité est une variable sur laquelle les enseignants peuvent jouer dans certaines conditions.
Les justifications apportées (jugeant certaines activités physiques « moins sollicitantes » au niveau ventilatoire que les jeux de course lors des récréations ou la montée des escaliers) ne peuvent suffire à valider un écart au protocole sanitaire en vigueur aujourd’hui.
Nous comprenons la bonne volonté de chacun de vouloir faire « au mieux », mais ce n’est pas aux enseignants de prendre, encore une fois, « cette responsabilité de jugement » dont ils n’ont pas besoin actuellement.

Et la notion de brassage ?

Protocole sanitaire général : « la limitation du brassage entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau) est requise. (…)Lorsque le non brassage entre classes n’est pas possible (notamment en Première, Terminale), la limitation du brassage s’applique par niveau. »
Repères pour l’EPS : «La limitation du brassage entre groupes d’élèves étant renforcée, les rencontres entre établissements ou entre différents groupes d’élèves sont à proscrire. Les déplacements d’élèves doivent être limités au strict nécessaire ; ils doivent être organisés et encadrés, de manière à limiter les croisements, et respecter les distances physiques. »

Sur ce point, tant que les brassages sont à l’interne de l’établissement, les latitudes d’appréciations sont permises par les protocoles et le point d’achoppement réside dans l’appréciation du terme « groupe d’élèves » pouvant faire référence aussi bien au groupe classe qu’aux groupes constitués de l’association sportive par exemple.
Nous pensons qu’à partir du moment que les brassages ne sont pas excessifs, que les groupes sont réellement constitués en terme d’identification des élèves et de la tenue d’un listing précis et à jour, le travail avec des groupes tels qu’ils existent sont possibles incluant les groupes de nos associations sportives.
Par contre, concernant les brassages entre établissements, comme cela est le cas lors du partage des Installations Sportives (gymnase, piscines, …), le protocole ne dit rien et aucune préconisation n’a été effectuée. L’inspection générale a été saisie par les IA-IPR. En attente de consignes claires, le respect du port du masque et/ou des distanciations, des flux entrées/sorties est en l’espèce strictement à respecter.

Les pratiques nautiques...

La lecture des articles 42 et 46 du décret du 29/10/2020 par l’Inspection Pédagogique Régionale EPS et la cellule juridique du Rectorat a entrainé l’interdiction de toutes pratiques nautiques pour les établissements de notre académie. L’analyse effectuée par le secteur action juridique du SNEP penche au contraire sur la lecture suivante : c’est bien l’article 42 qui s’applique aux scolaires quand l’article 46 concerne la pratique sportive individuelle libre dans le cadre de l’heure journalière liée au confinement.
D’ailleurs, dans les arrêtés pris par les Préfets Maritimes (Atlantique et Manche) le 02/11/2020, la disposition suivante (article 2) est clairement indiquée : «(…) Restent toutefois autorisées, dans le cadre général prévu par le Décret n°2020-1310 du 29 Octobre 2020 : (…) la pratique de ces activités par des groupes scolaires et périscolaires»
A notre connaissance, seule notre académie et la Corse du sud ont prononcé ces interdictions.
Le SNEP, avec l’objectif de lever le doute sur ces interprétations, a saisi dès le retour des vacances le rectorat et le Ministère de l’Education Nationale à ce sujet.
Devant tant d’atermoiements et l’absence de réponses claires, nous avons ressaisit le Recteur et le préfet de Région. Nous sommes donc en attente de directives claires et précises.

Le traitement de ce nouvel épisode « juridique » nous interroge et fait suite à celui du mois de mai concernant la notion de groupes supérieurs à 10 personnes où déjà l’interprétation du service juridique de Rennes avait entrainé une interdiction non envisagée par le texte initial (la lecture juridique académique avait entrainé l’interdiction pour les équipes pédagogiques de pouvoir sortir de l’enceinte de leur établissement avec des groupes supérieurs à 10 personnes, faisant référence au décret alors en vigueur concernant les rassemblements sur la voie publique).

Malgré toutes ces difficultés, nous souhaitons à chacun.e beaucoup de courage pour maintenir un enseignement d’une EPS ambitieuse et nous tenons à votre disposition pour tout échange ou question.

Le secrétariat académique du SNEP Bretagne

Equipements sportifs: on fait le point

Déjà en temps « normal », l’accès aux installations sportives posait problème à un certain nombre d’équipes EPS (particulièrement au sein des métropoles, du fait d’un nombre d’usagers important). Nos enquêtes de rentrée montre une augmentation croissante des difficultés malgré des « mutualisations » et compromis accrus. Si la période actuelle vient accentuer les difficultés, c’est un sujet insuffisamment pris en compte (à notre sens) par les collectivités territoriales.

Afin d’avancer concrètement sur cette question essentielle :

1) Nous proposons aux collègues de faire un point précis et circonstancié par établissement, à travers une enquête locale (30mn) visant à déterminer les manques éventuels. Nous vous invitons à nous en faire parvenir une copie. Et n’hésitez pas à nous contacter si besoin.

Télécharger l’enquête au format PDF  et au format modifiable.

2) Nous incitons les équipes qui n’auraient pas les conditions satisfaisantes (au sens du guide ministériel, cf document-enquête) à présenter un voeu au prochain conseil d’administration afin d’afficher poser officiellement les besoins.

Télécharger la proposition de voeu au CA.

3) Avec vos retours (et le soutien de celleux qui le souhaiteront), nous comptons intervenir prochainement auprès des élus (Département et Région) afin de porter les exigences d’installations sportives en nombre suffisant et adaptées à l’EPS.

Des raisons d’être en grève le 10 novembre ?

Rassemblement à 11h devant la DSDEN à Rennes et appel des équipes à se réunir avant en AG pour établir leurs cahiers de revendications (et lister les entorses au protocole, pour éventuellement en témoigner lors du rassemblement à la DSDEN). Se munir d’un masque, du tract d’appel à la manifestation et d’une attestation de déplacement (cocher la 1ère case « raison professionnelle »).

L’appel intersyndical 35


Le protocole sanitaire «  renforcé » « si possible » de JM Blanquer ne permet en aucune façon de faire respecter la distanciation physique et d’éviter le brassage. Et pourtant, il ose affirmer avoir réfléchi et élaboré ce protocole depuis le mois de juillet afin de prévoir la seconde vague de l’épidémie !

Il y a urgence à mettre en place un véritable protocole renforcé nationale afin de protéger les personnels, les élèves et leurs familles et d’éviter la fermeture inévitable des établissements scolaires, le renforcement des inégalités sociales et scolaires, le décrochage pour une seconde année consécutive !

Si dans une lettre aux proviseur.e.s de lycée envoyée le 04 novembre, JM Blanquer annonce, entre autres, la possibilité de passer en enseignement hybride, cela ne règle pas l’encadrement de tous les lycéen.ne.s ni la protection sanitaire dans les écoles et les collèges.

Pourquoi faire ces concessions cette semaine et ne pas les avoir anticipées dans le protocole ? Le renforcement des mesures n’est que le fruit de la mise en lutte des personnels ! Sans quoi rien ne changerait !

Il serait temps qu’il respecte ses engagements en cas de reprise de l’épidémie, de fonctionnement en groupes restreints notamment. Le 06 novembre, sur RTL, il excluait le collège d’un tel fonctionnement qui « reste organisé en 100 % présence« . Dans la semaine, le Secrétaire National du SNEP-FSU s’est adressé directement au Ministre pour exprimer les exigences des enseignants d’EPS. (lire et soutenir)

Le SNEP-FSU avec les autres syndicats de l’Education de la FSU et une large intersyndicale appelle à une grève sanitaire le mardi 10 novembre pour dénoncer des mesures sanitaires inapplicables et déléguant l’entière responsabilité aux établissements. Ce déni de la réalité sanitaire met en danger toute la communauté scolaire !

Ce nouveau revirement pour les lycées participe de la cacophonie gouvernementale observée depuis le 28 octobre.

C’est une semaine de tension, de mépris qui s’achève, des jeunes gazés, tabassés comme aux lycées Gay-Lussac de Limoges, Saint-Crirq de Pau, Paul Eluard de Saint-Denis ou Colbert de Paris, les écoles et collèges sacrifiés et un ministre qui court toujours après les événements et ne contrôle rien !!


L’exaspération des personnels ne cessent de croître dans les établissements scolaires. Si les médias nationaux sont plutôt discrets, la presse régionale exprime le mécontentement face au risque sanitaire :

  • lycée J.Brito à Bain de Bretagne (voir)
  • lycée Bréquigny à Rennes (voir)
  • lycée professionnel Coëtlogon de Rennes (voir)
  • collège Rosa-Parks de Rennes (voir)
  • collège des Ormeaux de Rennes (voir)
  • lycée Pierre Mendès-France de Montpellier (voir)
  • lycée Guy Mollet de Arras (voir)
  • lycée Charles Baudelaire de Roubaix (voir)
  • collège Nicolas Haxo de La Roche-sur-Yon (voir)
  • collège Vallée Verte de Vauvert (voir)
  • collège Foch de Haguenau (voir)
  • lycée Pablo Picasso de Perpignan (voir)
  • collège Albert Camus de Perpignan (voir)
  • lycée Félix Le Dantec de Lannion (voir)
  • collèges et lycées de Lunel (voir)
  • collège Jean Moulin, lycées Charles de-Gaulle et Joliot-Curie de Sète (voir)
  • lycée professionnel Gaston Darboux de Nîmes (voir)
  • collège Paul Bert d’Auxerre (voir)
  • collège Martin Luther-King de Charvieu-Chavagneux (voir)
  • collège Kennedy de Mulhouse (voir)
  • lycée Claude Monet du Havre (voir)
  • collège Rosa-Parks des Andelys et lycée Louise Michel de Gisors (voir)
  • collège Roger Boyer de Cuiseaux (voir)
  • lycée des métiers Amédée-Gasquet de Clermont-Ferrand (voir)
  • lycée Jean-Lurçat de Fleury (voir)
  • collège du Grand-Clos de Montargis (voir)
  • lycée Étienne-Jules Marey de Beaune (voir)
  • collège Arthur-Rimbaud de Marseille (voir)
  • collège Emilie-Carles d’Ancerville (voir)
  • cité scolaire Laure Gatet de Périgueux (voir)
  • collège Charles de-Gaulle de Sierck-les-bains (voir)
  • cité scolaire Blaise-Pascal de Forbach (voir)
  • des collèges et lycées des Hauts-de-Seine (voir)
  • des collèges et lycées de Seine-Saint-Denis (voir)
  • des collèges et lycées du Val-de-Marne (voir)
  • des collèges et lycées de Seine-et-Marne (voir)
  • des collèges et lycées du Val-d’Oise (voir)
  • lycée Raymond-Queneau d’Yvetot (voir)
  • collège Feuchères de Nîmes (voir)
  • collège Georges Sand de Toulouse (voir)
  • lycée Jean-Baptiste Dumas d’Alès (voir)
  • collège Gustave Jaume de Pierrelatte (voir)
  • collège Leclerc de Schiltigheim (voir)
  • collège Django Reinhardt de Toulon (voir)
  • lycée professionnel Jules Lecesne du Havre (voir)
  • collège Gérard Philipe de Saint-Priest (voir)
  • collège La Clavelière d’Oullins (voir)
  • …/…

Cette liste non-exhaustive doit être complétée par celle des actions de lycéen.ne.s, voire de parents d’élèves dans de nombreux établissements à travers le pays.