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Des DGH en baisse en pleine crise sanitaire…Il est temps de passer à l’ACTION !
Un malheur n’arrivant jamais seul, nous découvrons les DGH en même temps que les dernières « mesures sanitaires » concernant l’EPS…
Il y a de quoi être en colère devant tant de mépris et d’incompétence. Rappelons-nous que JM Blanquer affirmait encore le 03 janvier: « il n’y a pas de problème car les mesures sont prévues de longue date et il ne s’agit que de faire bouger un curseur« .
Ne laissons pas cette colère nous sidérer ou nous ronger de l’intérieur mais utilisons-là plutôt comme un moteur de nos résistances.
Parce que la crise sanitaire et la dégradation des conditions d’enseignement (manque de personnels, effectifs pléthoriques, installations vétustes) s’entretiennent dans un cercle vicieux, exigeons des DGH 2021 à la hauteur des besoins, « coûte que coûte » !
Pour rendre visible les dégradations et faciliter la mobilisation au sein de chaque établissement, nous mettons à votre disposition des outils et une stratégie communes.
Livret d’établissement, voeu pour le CA, témoignages, courrier-types… A vous de jouer les collègues !
Propositions technico-tactiques
– Le mode d’emploi est ici (4p). Il comprend la stratégie d’utilisation, un exemple de voeu au CA, un exemple de tract destiné aux parents d’élèves et les coordonnées des députés du 35 avec leur vote lors de la loi de finance actant les suppressions de 1883 postes.
– Le livret d’établissement (4p) à compléter est ici, au format doc et pdf. Pour info, voici un exemple en collège.
– Le dossier spécial « Emploi et Effectifs » pour se mettre à jour sur les chiffres, études…et objectiver la grande régression éducative.
– Pour presque finir, un rappel sur le cadre pour la distribution de documents via les élèves.
– Pour finir, pour de vrai: le Kit DGH du Snep National.
Pour toute question ou précision, contactez-nous: s2-35@snepfsu.net ou directement par téléphone.
Menons les luttes ensemble, pour porter un monde d’après qui ne ressemble plus à celui d’avant.
Remise des parrainages à la Rectrice lors du CTA du 26 mars 2019
Ce Comité Technique Académique, durant lequel les organisations syndicales font des propositions d’amélioration sur le projet des créations/suppressions de postes fut ubuesque à plus d’un titre.
1)Tout d’abord, il se tenait dans un contexte de graves régressions des services publics à travers le projet de loi dit « de transformation de la
Fonction publique ». Ces attaques unanimement contestées par les organisations syndicales sont expliquées lors de la conférence de presse (vidéo ci-dessous) et dans notre déclaration unitaire FSU, SGEN, CGT, FO, SUD et UNSA.
2) Ensuite, il se tenait en sachant que la Rectrice quitterait ses fonctions quelques jours après…Une position pour le moins inconfortable pour cette dernière, avec qui nous avons certes de profonds désaccords, mais dont nous savons aussi qu’elle n’est qu’un maillon de la chaine dont nous devons nous libérer…
3) Enfin, il dévoile au grand jour ce qu’il faut entendre par « dialogue social ». En effet, malgré nos nombreuses propositions d’amélioration du projet (stabilisation des équipes, meilleur respect des volontés des personnels dans l’accueil de stagiaires…) et l’engagement des collègues pour favoriser la qualité du service rendu et réduire la précarité, le Rectorat n’a pris en compte quasiment aucune de nos propositions. Nous les avions pourtant bien mises en évidence…
Les équipes d’EPS solidaires, s’engageant pour créer des postes (Collèges de Bruz, de Bain de Bretagne, des Ormeaux, de la Binquenais, des Hautes-ourmes, de Betton, des Rochers-sévigné) étaient présentes dans la salle du Rectorat, juste en face de la Rectrice.
Nous avons rappelé à la Rectrice que ces créations étaient soutenues par des centaines de personnes (pétition géante ramenée aussi au Rectorat). Mais les réponses furent souvent les mêmes: « Dans notre cadre d’emplois, on ne peut pas transformer 6 HSA en HP » ou bien « C’est encore juste pour créer le poste, les effectifs ont certes augmenté mais peuvent baisser l’année prochaine, il vaut mieux attendre…« . En fait, à Bruz cela fait déjà 6 ans qu’ils attendent, et aux Ormeaux plus de 3; A la Binquenais, il y a eu 77 élèves de plus en deux ans… Bref, des arguments technocratiques que les services du Rectorat n’hésitent pas à retourner eux-mêmes quand cela les arrange…
S’il y a certes un dialogue (au demeurant courtois et avec des interlocuteurs avenants), il n’en reste pas moins que celui-ci est totalement tronqué par l’étau budgétaire laissant peu ou pas de place à la qualité du service public finalement rendu. C’est le règne du « cadre d’emplois« , comprenez le règne des 118,5 suppressions de postes décidées par le Ministère pour notre académie en 2019 !
Loin de nous résigner, cette attitude renforce au contraire notre conviction et notre détermination à tout mettre en oeuvre pour faire monter le rapport de force et obtenir de vrais progrès sociaux.
Nous ne lâcherons rien et pour le signifier une dernière fois à notre Rectrice, nous lui avons remis en fin de CTA les différents courriers des collègues ainsi qu’une carte postale où figuraient des visages souriants et pleins d’espoirs…
Parce qu’à la fin, c’est nous qu’on va gagner…