Face à l’évolution xénophobe de certains réseaux sociaux, on décide de se lever et on se casse…

Pourquoi  le  SnepFsu  Bzh  arrête d’utiliser  twitter…?

Les raisons évoquées ci-dessous résonnent fortement avec celles indiquées sur le site BonPote, en particulier d’un article duquel nous reprenons plusieurs idées.

Comme beaucoup d’autres personnes et institutions souhaitant diffuser et rechercher des informations, lancer et participer au débat d’idées sur la base d’arguments et non d’invectives, le choix de quitter Twitter apparait salutaire…

Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, et son licenciement massif des équipes de modération, la réapparition de comptes néo-nazis et/ou masculinistes, climatosceptiques…fut le début d’une longue dérive vers une atmosphère de plus en plus irrespirable. Avec un algorithme accentuant et favorisant les idées caricaturales et violentes, la polarisation, les bulles informationnelles fermées ; tenir des propos nuancés et argumentés conduit de plus en plus souvent à subir des attaques de trolls et insultes en tous genres…

Nous avons vu E.Musk en faire un outil de propagande au service de D.Trump, et le soutien récent du milliardaire au parti d’extrême droite allemande (AfD) ne laisse guère d’illusion sur un retour à la raison…Aussi, notre envie de partager et de débattre avec respect nous pousse à quitter la plateforme Twitter.

Un vaste mouvement de migration s’opèrera d’ailleurs en ce sens le 20 janvier prochain, date de l’investiture de D.Trump, et symbole de cette dérive impérialiste et xénophobe (voir ici la campagne Helloquittex, soutenue notamment par le CNRS afin de faciliter la migration de ses données-followers vers des outils plus respectueux)

Afin de permettre la diffusion de nos actions et contenus, nous migrons vers une plateforme alternative, le réseau social Bluesky. 

La majorité de la communauté scientifique du climat a migré sur ce réseau et c’est pour l’instant une belle réussite. Voici un article pour comprendre en 5mn comment le réseau Bluesky fonctionne. Et nous en profitons pour inciter chacun.e à suivre avec attention le site BonPote qui fournit régulièrement une information engagée, sourcée et argumentée sur l’environnement.

Si Twitter est un exemple symptomatique, d’autres réseaux sociaux sont également loin d’être parfaits et transparents. Aussi, notre réflexion n’est pas figée et se poursuit sur notre présence sur Facebook, en lien notamment à la dernière idée de M.Zuckenberg de supprimer les fact-checkers de Meta

En attendant, nous publierons également sur la plateforme Mastodon (logiciel libre et open source développé par une organisation à but non lucratif).

Pour en savoir plus sur ces outils, n’hésitez pas à jeter un oeil ici.

 


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Ps : Le compte Twitter du Snep-Bzh ne sera plus alimenté, mais ne ferme pas tout de suite. En voici la raison :

Twitter reste encore pour le moment un outil de veille important. Tant que les politiques, la haute administration (et les journalistes influents) n’ont pas migré ailleurs, difficile de suivre la communication du Gouvernement et de la Hiérarchie. C’est via Twitter que le 1er ministre François Bayrou a rendu hommage au climatosceptique Claude Allègre ou à Jean-Marie Le Pen… C’est sur Twitter (et nulle part ailleurs…) que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau partage des articles du journal d’extrême droite Valeurs Actuelles, comme si c’était un journal comme un autre…

Pour les curieux.ses, le site Politix permet de suivre la progression des différents partis et leurs activités sur Bluesky vs Twitter.


 

On espère que vous nous suivrez sur nos nouveaux réseaux, pour de meilleurs horizons : 

– Sur Bluesky, alternative à Twitter : @snepbzh.bsky.social

– Et sur Mastodon, alternative à Facebook : @snepbzh

 L’équipe du SnepFsu Bretagne

Pour une formation digne de ce nom

La formation initiale en Staps, avec son sous-encadrement chronique, sa réduction en volume et son instrumentalisation visant à réduire les recrutements (étudiant.es-alternant.es, formation à temps plein après un master MEEF) est très mal en point.

Nous dénonçons ce sabotage et demandons les moyens d’y palier : recrutements massifs à l’université, doublement des capacités d’accueil en Master MEEF, et formation professionnelle progressive, en plus et non à la place des titulaires.

 

Quant à la formation continue (FC), elle se retrouve de plus en plus désorganisée par sa remise en cause liée au Pacte et au RCD, révélant la volonté cynique du gouvernement de la faire reposer désormais sur le temps privé et non plus professionnel des personnels ; De surcroît, il est inadmissible (au moins pour les contenus spécifiques sur les Apsa) qu’elle repose encore davantage sur le Snep-Fsu et l’Aeeps que sur l’institution. Les résultats de la dernière enquête rectorale sur la FC des profs d’EPS (2022) indiquaient que nous étions 37,5% à nous former dans un syndicat, contre 11,8% de façon générale, soit 3 fois plus !Assez éclairant également, le taux de pression moyen des cinq formations EPS portant sur les APSA était pour 2023 de 327% (Chiffres des IA-IPR EPS).

Moins statistique, mais pas moins révélateur, ce mail d’un collègue EPS du privé à qui nous précisions que nos stages ne couvrent que l’enseignement public : « Oh je suis trop dégoûté ! Pour une fois qu’on pouvait se retrouver entre collègues à réellement débattre de l’avenir de notre discipline et pouvoir se former par rapport à nos contraintes du terrain. Il n’y a qu’avec vous qu’on peut avoir une formation sur des Apsa, c’est quand même incroyable ! ».


Preuve qu’il ne faut jamais «rien lâcher », le rectorat a porté, sous notre pression, depuis l’année 2023-24 le nombre de stage EPS de 5 à 7. Cela reste très insuffisant, d’autant que le mode hybride est imposé pour  tout.es, quand bien-même l’enquête rectorale indiquait un souhait très majoritaire de 100% en présentiel (pour 75% des profs d’EPS).

C’est pourquoi nous continuons, devant le Recteur, dans le cadre du PAF et bien au-delà, à porter la demande de formations sur les Apsa en nombre suffisant. De façon plus générale, la FC repose pour beaucoup sur le surinvestissement (parfois le bénévolat, et désormais même les vacances…) de certains personnels (nous pensons par exemple à la préparation à l’agrégation, à la formation au PSC1,…) quand les discours et ambitions affiché.es devraient appeler à des moyens plus conséquents.

C’est pourquoi nous vous proposons de soutenir la pétition BZH pour plus et mieux de formation continue en EPS, dans laquelle nous redemandons à monsieur E.ETHIS, Recteur de l’académie de Rennes de bien vouloir :

  • positionner l’ensemble des formations sur le temps de service pour permettre une réelle formation de qualité et accessible à tous.tes sans discrimination,
  • porter au minimum à 10 (au lieu de 7 actuellement) le nombre de modules de formation spécifiques à l’EPS visant l’enseignement des activités physiques, sportives et artistiques,
  • organiser ces formations, du fait de leur caractère intrinsèquement pratique, sur un temps en présentiel d’au minimum 12h.

Enfin, il est des pans entiers de notre métier qui ne sont pas (ou trop peu) abordés en formation initiale (par manque de moyens, de formateur.rices ?) ou continue (par oubli, par stratégie…?).

Sur le budget d’un établissement, sa Dgh, le fonctionnement du sport scolaire, le statut du fonctionnaire, les enseignant.es doivent le plus souvent se débrouiller comme iels le peuvent, et parfois subir les manœuvres ou mensonges de quelques personnels de direction indélicats plus enclins à imposer leurs vues qu’à respecter le cadre éthique et réglementaire.

Le Snep et la Fsu Bretagne proposent de nombreux stages pour aider les collègues à parfaire leurs connaissances sur ces sujets et être ainsi plus stables sur leurs deux jambes (Stage pour Agir sur le budget, sur la DGH ; Stage sur les Apsa ; Stage équipement ; Stage Mutations ; Stage Égalité ; Écologie ; Stage Sport Scolaire ; Stage carrière-Retraite ; Stage GPS pour une approche systémique des revendications, etc…). Ils sont visibles dans notre rubrique « Stages »

Que l’on pense aussi à l’évolution inquiétante des mises en causes d’enseignant.es d’EPS du fait des contextes particuliers (rapport au corps, parades, vestiaires, réseaux sociaux…), et l’on se rendra compte de l’insuffisance des formations proposées sur ces questions par l’administration. Les stages « Sécurité et Risques du métier » proposés par le Snep-Fsu tentent de répondre aux besoins observés afin de prévenir plutôt que de tenter de guérir.

Alors, n’hésitez plus et rejoignez-nous !

Quand l’équipe du SNEP-FSU 35, avec l’aide de collègues engagé.es, booste la pratique de la course d’orientation.

Le SnepFsu35, c’est une équipe qui essayer de marcher sur ses deux jambes: celles des moyens et celles de la pédagogie.

Ce travail de longue haleine illustre comment, avec des collègues engagé.es, l’Unss35, le CDCO35, les employés municipaux, des élu.es, nous avons réussi à faire un pas significatif en équilibre sur nos appuis !

Livret CO 35

Ce samedi 20/01/2024: il faisait grand froid, mais nous avons tout de même fait chauffer la flamme de l’EPS !

Un grand merci aux collègues qui ont permis de réussir cette belle mobilisation, malgré le froid glacial et les difficultés inhérentes au samedi matin: Bravo à Anne, Robin, Estelle, Gaëlle, Samuel, Etienne, Véro, Sami, Sylvie, Laurie et une mention spéciale pour Emilie et Sophie qui ont bravé les difficultés d’organisation (et de crevaison !) pour venir nous soutenir.

 

Samedi 20 janvier 2024: ravivons la flamme de l’EPS !

Ce samedi 20 janvier 2024 : nous vous proposons de courir et festoyer ensemble pour exiger un réel héritage populaire des JOP2024 –> + et mieux d’EPS et de Sport Scolaire  dès 2024.

1) Entre 10h et 12h, nous parcourrons les rues de Rennes, en mode Run & Bike, pour aller remettre nos voeux de bonne année et de + et mieux d’EPS en 2024 à différents acteur.rices de l’EPS et des pratiques sportives (Institutions éducatives, Staps, Fcpe, Cdos…)

2) Entre 12h15 et 13h30, nous nous retrouverons sur la place de la République à Rennes pour un rassemblement revendi-festif, avec animation et ravitaillement. 

On compte sur vous pour venir faire nombre. C’est faisable en famille donc n’hésitez pas à embarquer vos lutin.es !

Ensemble, ravivons la flamme de l’EPS !